Les 10 meilleurs livres de James Baldwin
Si Beale Street pouvait parler

Si Beale Street pouvait parler, elle raconterait à peu près ceci : Tish, dix-neuf ans, est amoureuse de Fonny, un jeune sculpteur noir. Elle est enceinte et ils sont bien décidés à se marier. Mais Fonny, accusé d'avoir violé une jeune Porto-Ricaine, est jeté en prison. Pendant que les deux familles se mettent en quête de preuves qui pourront le disculper, Tish et Fonny n’ont d’autre choix qu’attendre, portés par leur amour, un amour qui transcende le désespoir, la colère et la haine. Ce roman bouleversant a le goût doux-amer des blues tant aimés de James Baldwin qui montre ici encore son prodigieux talent Traduit de l’anglais (États-Unis) par Magali Berger. Préface de Geneviève Brisac.
Un autre pays

Rufus Scott n'en pouvait plus de vivre dans le monde cruel et implacable des Blancs, humilié, abandonné de tous, écrasé par le poids d'une cité inhumaine. Par une nuit froide de novembre, il est allé s'engloutir à jamais dans l'eau glacée du fleuve. Ce drame est le point de départ d'une oeuvre émouvante, violente et passionnée dont les personnages, à la recherche d'eux-mêmes et du bonheur, tentent désespérément de renverser les barrières de la ségrégation raciale et des conventions bourgeoises. Dans ce livre inoubliable, James Baldwin s'est affirmé une fois de plus comme l'un des porte-parole les plus brillants et les plus éloquents de la minorité noire aux États-Unis.
James Baldwin: Later Novels (LOA #272): Tell Me How...

Includes If Beale Street Could Talk , now a major motion picture directed by Barry Jenkins. The Library of America completes its edition of the collected fiction of the literary voice of the Civil Rights era with this volume gathering three revealing later works of the 1960s and ’ 70s . With such landmark novels as
James Baldwin: Collected Essays (LOA #98): Notes of a...

James Baldwin was a uniquely prophetic voice in American letters. His brilliant and provocative essays made him the literary voice of the Civil Rights Era, and they continue to speak with powerful urgency to us today, whether in the swirling debate over the Black Lives Matter movement or in the words of Raoul Peck's documentary "I Am Not Your Negro." Edited by Nobel laureate Toni Morrison, the Library of America's Collected Essays is the most comprehensive gathering of Baldwin's nonfiction ever published. With burning passion and jabbing, epigrammatic wit, Baldwin fearlessly articulated issues of race and democracy and American identity in such famous essays as "The Harlem Ghetto," "Everybody's Protest Novel," "Many Thousands Gone," and "Stranger in the Village." Here are the complete texts of his early landmark collections,
James Baldwin. Steve Schapiro. The Fire Next Time

Avec La prochaine fois, le feu (The Fire Next Time), publié en 1963, James Baldwin porta sa plume en plein coeur du «problème noir» de l'Amérique. Aussi remarquable par sa prose admirable que par la franchise avec laquelle il raconte ce que signifie être noir aux États-Unis, ce livre est considéré comme l'une des plus passionnées et puissantes explorations des relations interraciales dans les années 1960, où amour, foi et famille s'entrelacent dans un assaut conjoint contre l'hypocrisie de «la terre des hommes libres».
Nous, les Nègres

" La violence de l'opprimé n'est que le reflet de celle de l'op-presseur. [...] Il n'existe pas plusieurs visages d'opprimés. King, Baldwin et Malcolm X jalonnent le même et implacable itinéraire de la révolte, dont il est rare que le ressort, une fois lâché, ne se détendra pas jusqu'au bout ", écrivait Albert Memmi en 1965 dans la présentation de la première édition de ce livre, publiée aux éditions François Maspero. Plus de cinquante ans après, la question de l'oppression et de la violence qu'elle suscite est toujours présente, dans les pays anciennement colonisés comme dans les métropoles du Nord. D'où l'intérêt de lire aujourd'hui ces entretiens, diffusés en 1963 par une chaîne de télévision américaine, avec trois des figures marquantes des mouvements noirs américains des années 1960 : l'écrivain James Baldwin, " déchiré, intelligent et passionné, qui comprend tout et pardonne beaucoup " ; le " ministre " Malcolm X, leader des Black Muslims, qui " ne comprend plus et ne veut plus comprendre personne " ; et le pasteur Martin Luther King, adepte de la non-violence et de l'amour de l'adversaire. Un document irremplaçable pour comprendre les ressorts de la révolte et penser les moyens d'en finir avec l'oppression.
Chroniques d’un enfant du pays

Dans ces essais des années 1940 et 1950, James Baldwin s'interroge sur ce que signifie être noir aux Etats-Unis. Ses réflexions sur la vie à Harlem, la politique, la religion, la presse, la littérature ou le cinéma, écrites dans une prose riche, dense et percutante, sont d'une profonde et vibrante actualité. La force de ce recueil réside dans la virtuosité avec laquelle Baldwin entremêle sa critique d'une société injuste et clivante et le récit très personnel de son expérience et de ses souvenirs. Avec une justesse incomparable et une franchise désarmante, il explore les méandres des relations entre les Noirs et les Blancs et donne à voir une société en prise avec ses contradictions. Cette nouvelle traduction rend admirablement justice à l'intensité, la finesse et la perspicacité de l'oeuvre de Baldwin.
La conversion

Au soir de ses quatorze ans, dans une boutique désaffectée de Harlem, au milieu des prières et des trépignements cadencés de ses frères, au rythme hallucinant des tambourins, John Grimes traverse un moment essentiel, une nuit de révélation personnelle, entre crise existentielle et épiphanie. Dans ce premier roman écrit en 1952, James Baldwin raconte, avec des accents d'une sincérité déchirante, à la fois son expérience et une odyssée collective, celle d'une famille aux attitudes violemment contrastées, celle d'un peuple venant du Sud rural dans un ghetto du Nord. Ce texte, devenu un classique, est un des premiers livres sur la condition des Noirs.
James Baldwin’s Turkish Decade: Erotics of Exile

Between 1961 and 1971, James Baldwin spent extended periods of time in Turkey, where he worked on many of his most important books. In this first in-depth exploration of Baldwin's "Turkish Decade," Magdalena J. Zaborowska reveals the significant role that Turkish locales, cultures, and friends played in Baldwin's life and thought. Turkey was a nurturing space for the author, who by 1961 had spent nearly ten years in France and Western Europe and failed to re-establish permanent residency in the United States.Zaborowska demonstrates how Baldwin's Turkish sojourns enabled him to re-imagine himself as a black queer writer and to revise his views of American identity and U.S. race relations as the 1960s drew to a close. Following Baldwin's footsteps through Istanbul, Ankara, and Bodrum, Zaborowska presents many never before published photographs, new information from Turkish archives, and original interviews with Turkish artists and intellectuals who knew Baldwin and collaborated with him on a play that he directed in 1969.She analyzes the effect of his experiences on his novel "Another Country" (1962) and on two volumes of his essays, "The Fire Next Time" (1963) and "No Name in the Street" (1972), and explains how Baldwin's time in Turkey informed his ambivalent relationship to New York, his responses to the American South, and his decision to settle in southern France. James Baldwin's "Turkish Decade" expands knowledge of Baldwin's role as a transnational African American intellectual, casts new light on his later works, and suggests ways of reassessing his earlier writing in relation to ideas of exile and migration.
La prochaine fois, le feu

En dépit des bouleversements psychologiques et sociaux qu'il exige, cet ouvrage ne veut que proposer la solution de bon sens au problème de la place des Noirs dans la société américaine. Malgré le ton parfois menaçant, malgré la satire souvent mordante, La prochaine fois, le feu est avant tout un appel à la modération, une ultime tentative de compromis (en 1963) entre les extrémistes des deux bords aveuglés par la passion.Tant par l'actualité des phénomènes dont il présente l'analyse irréfutable que par le mélange de douleur contenue et d'ironie cinglante qui lui donne ce ton si particulier, ce témoignage ne manquera pas d'attirer l'attention du lecteur qui en retiendra les qualités littéraires autant que l'importance politique.